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Redde Autopartagi quae sunt Autopartagis, et quae sunt Autopartagei Autopartageo

L'autopartage devient un très vaste sujet, et une curieuse étude vient nous le démontrer. Ses auteurs se sont intéressés à la pratique de "l'autopartage dans la sphère privée".

Kezako en résumé ? La pratique qui consiste à partager une voiture entre amis ou connaissances. Cette pratique concernerait entre 35.000 et 70.000 personnes et entre 10.000 et 20.000 véhicules en France. Les auteurs préconisent de développer cette pratique en :
- la faisant connaître au grand public,
- fournissant des outils aux particuliers qui souhaitent pratiquer (contrat type, contrat d'assurance adaptée).

Attention, il s'agit d'une somme de travail, voici donc pour les curieux le document complet ici.
Message personnel aux auteurs de l'étude : au moins à Paris où louer une place de parking revient parfois plus cher qu'un F2 en province, et où le taux horaire d'un carrossier équivaut à celui d'un avocat... par chez nous, le coût de la voiture selon l'Automobile Club est très loin d'être sur-évalué !

Surtout, les auteurs se sont apparemment débattus avec le mot "autopartage". Bienvenue au club !

Déjà, avouons-le "autopartage", le mot n'aide franchement pas. C'est très explicatif ("une auto qu'on partage" donc) sans rien expliquer du tout au vu du nombre de gens qui ne connaissent pas, ou pire qui confondent avec le covoiturage (qui est finalement... aussi une voiture qu'on partage... mais pas pareil !). Bref, moche et inefficace.
Comme les auteurs de l'étude le remarquent eux-mêmes, les offres comme celles de mobizen et de ses confrères intègrent une part de service essentielle... Car l'essence de mobizen, c'est d'utiliser une voiture avec la même flexibilité qu'une voiture personnelle (en libre-service 24/24) sans les tracas de posséder une voiture. C'est la raison pour laquelle nous avons toujours préféré parler de voiture en libre-service, et surtout, la promesse de mobizen, de voiture à la carte.

Alors bien sûr, quand on cherche à populariser "l'autopartage dans la sphère privée", on est un peu victime de la double peine. On cherche à distinguer avec l'autopartage, donc on rallonge... hop, la sphère privée. On fait une étude comparative. On oublie de parler des loueurs de voiture (pourtant là aussi une source traditionnelle de comparaison et d'analogie avec les offres de voitures en libre-service), mais on découvre que "louer une voiture de particulier à particulier" via Zilok est une forme d'autopartage dans la sphère privée... Et pour simplifier tout ça, on découvre que certains parlent même "d'autopartage sauvage", ce qui n'est honnêtement pas vendeur.
Dans ce méli-mélo, les auteurs ont alors le mérite de suggérer "autopartage entre particuliers" pour aider à populariser la pratique de mettre en commun des véhicules en communauté.

Pour apporter ma petite contribution... je trouve ça assez faible.

D'abord, j'ai eu l'occasion de dire tout le bien que je pensais du mot autopartage. Ensuite, je me demande si tout ça est bien utile... Si on considère que à peu près tout le monde a un jour "squatté" la voiture d'un parent ou d'un ami, je me demande si la pratique de "l'autopartage dans la sphère privée", ou de quelque manière qu'on appelle ça, n'est pas beaucoup plus étendue que 35.000 à 70.000 personnes en France. Et les gens n'ont pas attendu pour savoir comment ça s'appelait pour savoir le faire. Enfin, voila encore une précision ("entre particuliers") qui confuse plus qu'autre chose... quand on sait que 75% des utilisateurs de mobizen sont des particuliers, a-t-on vraiment défini alors une pratique distinctive ? Je suggère de plutôt chercher dans les directions de "communauté partageant une voiture" (une réalité puisque selon l'étude on partage rarement plus d'une voiture) ou de "partage du temps d'utilisation de la voiture de particulier à particulier". C'est plus long et sûrement perfectible, mais quitte à avoir une expression explicative composée de plusieurs mots, autant qu'elle soit vraiment descriptive de la pratique non ?

Vous avez mal à la tête ? Bon, pour conclure ces explorations sémantiques hautement productives, je convoque maintenant le Professeur Rollin à partager ce qu'il a à en dire... Bonsoir !

“Redde Autopartagi quae sunt Autopartagis, et quae sunt Autopartagei Autopartageo”

  1. Anonymous David @ mobizen Says:

    et pour les amoureux du principe "franchement franchement très simple" du Bouvreuil, c'est ici !
    http://tinyurl.com/bouvreuil