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grandeur et décadence du marché automobile

Ce n'est plus wawawoum, mais bel et bien badaboum... les ventes de voitures n'en finissent plus de chuter.

Chez mobizen, on a tant bien que mal participé à l'effort de relance européenne, en doublant notre flotte en moins de 3 mois, mais cela n'a manifestement pas été suffisant.

Permettez moi de trouver la schizophrénie de nos sociétés modernes... tout à fait épatante !

D'un côté, de Grenelle de l'environnement en protocole de Kyoto, on souhaite réduire la place de la voiture et son impact écologique... donc forcément limiter le nombre de voitures en circulation.

... Et d'un autre côté, lorsque ce qu'effectivement les ventes de voitures baissent, objectif vendre des voitures toute ! Avec plan de relance circonstancié et promotions parfois très spectaculaires (1 voiture offerte pour une achetée, si ce n'est pas la panacée pour augmenter le nombre de voiture par ménage, je n'y comprend plus rien !).

Bien sûr, l'industrie automobile représente des emplois, beaucoup d'emplois, et les situations vécues par ceux qui les occupent empêche de considérer la déprime des ventes automobiles comme une bonne nouvelle.

Mais au milieu de cette morosité ambiante, je voulais vous donner une bonne nouvelle : il existe aussi des moyens de créer des emplois, de la mobilité automobile, tout en diminuant (que dis-je ? en divisant !) le nombre de voitures en circulation. Certains l'apellent "économie du quaternaire", ou plus particulièrement "autopartage". Nous, nous appelons ça tout simplement : mobizen.

mobizen va bien, et en route pour la croissance du 3ème millénaire. Pas celle de l'ancien temps qui consiste à accumuler des tonnes produites sur des graphiques qui montent éternellement au ciel. Non, la croissance de mobizen se mesure d'abord et avant tout au nombre de membres qui nous accordent leur confiance pour leur déplacement automobile sans posséder de voiture. Vous êtes déja 1500. Chers avant-gardistes de la nouvelle croissance, soyez tous remerciés pour votre fidélité.

“grandeur et décadence du marché automobile”