C'est le site-dont-tout-le-monde-parle alors on a essayé... et on a créé le groupe i love mobizen sur Facebook. Pour les facebookien qui nous lisent, je vous conseille de nous rejoindre...
Jeudi dernier, les intervenants en général et votre serviteur en particulier ont été pas mal sollicités pour livrer leurs 'recettes', et ce alors que nombre d'orateurs insistaient sur les difficultés, obstacles et autres barrières au développement de l'autopartage...
Bref je ne suis pas sûr que l'on ait réussi à inspirer les entrepreneurs potentiels....
Apres réflexion, je me propose de partager des idées (très) personnelles à l'attention de tous ceux qui jouent avec l'idée de devenir opérateurs d'autopartage en France.
- Devenir opérateur d'autopartage, c'est facile ! Vous possédez une voiture, vous avez une place de parking, vous y êtes ! Reste plus qu'à trouver des clients qui vous paient pour ça ! Félicitations pour le nom du service, car-en-bas, caramba !
- A ce sujet, les clients, il va falloir aller les chercher et c'est pas le terme autopartage qui va les faire baver d'envie ! Donc préparez vous à ... vendre (si, si !) mais rassurez-vous c'est fun et vous apprendrez plein de choses. Par contre cela coûte du temps, beaucoup de temps, et de l'argent.....
- C'est un sujet collant, le client, vous verrez, alors encore un mot, D-I-V-E-R-S-I-T-E.... Une évidence qu'il faut marteler : si tout le monde a besoin d'une voiture au même moment pour faire la même chose, passez vite le permis 'transport de passagers' et achetez un bus sur e-bay. Ah, tant que vosu y êtes, oubliez les théories de marketing des années 80, faites voler en éclat les segmentations, et apprenez à aimer l'unicité de l'individu irrationnel et schyzophrénique.
- Mais bon, c'est pas si terrible, et au moins, le car sharing, c'est pas la conquète de l'espace : si au bout de 3 mois votre première voiture rouille toujours au parking et si au bout de 6 mois le Chiffre d'Affaire ne couvre pas la grande majorité des coûts opérationnels, il est toujours temps de reconnaître que c'était peut être pas une si bonne idée, après tout, et limiter les dégâts. Pardon, vous étiez bien sûr en avance sur votre temps !
- Cash is king : bien sûr que l'autopartage à échelle (post-)industrielle demande des investissements lourds, et comme toute nouvelle entreprise, l'absence de cash est fatale, alors, quel que soit le besoin identifié sur votre fichier Excel, doublez ce chiffre et c'est ce qu'il vous faut réunir... Tant qu'on y est, soyez serein et prêt à tout perdre, mais pas plus. Votre banquier vous demande de porter votre caution personnelle ? c'est le moment de trouver ce NON en vous !
- Lancez-vous ! soyez à l'écoute et prêt à changer d'avis. Vos membres (encore eux !) vous feront savoir ce qui leur plaît et ce qui les gêne. Donc faites leur plaisir et arrêtez de leur mettre des bâtons dans les roues (?!?). Quel que soit votre choix d'offre vous serez agréablement et désagréablement surpris par l'intelligence collective de cette communauté de membres que vous 'dirigez'... Et vous récolterez les membres que votre offre mérite !
- Alors, c'est quoi le chiffre magique ? Le nombre de membres par voiture ? Le nombre de voitures par emplacement ? Le nombre de sorties par jour, les heures louées par jour ? L'âge du dirigeant divisé par la racine carrée du nombre de clics sur votre site web à la puissance de votre référencement sur Google.... Naaan ! Je vais vous faire économiser des mois de tâtonnements sur Google Spreadsheet. Après la trésorerie, ce serait une bonne idée de suivre votre coût d'acquisition client.... Un suivi du CA rapporté aux coûts opérationnels peut aussi vous éviter de rentrer dans le mur sans votre ceinture de sécurité. Avec ca, votre banquier aura le sourire quand vous lui demanderez de financer le doublement de la flotte.
Vraiment, je vous ai tout dit ! vos tripes et votre cerveau feront le reste !
Je vous ramène, tout beau, tout chaud les premiers resultats qui ressortent de l'étude du cabinet 6T.
Un gros effort de synthèse et 10 messages clés... Pour ma part, je retiens que : - Décidément le terme autopartage est générateur de confusion ! Hier, on a vu 2 experts trébucher et utiliser le terme covoiturage au lieu d'autopartage, cela pose l'ampleur du défi ! il paraît que c'est pareil dans de nombreux autres pays. - Les 2 critères les plus importants dans le service sont le prix (bravo vous avez passé le premier test d'intelligence !) et la simplicité (de la musique à nos oreilles, on est fait pour s'entendre !). -Une fois membres, vous êtes convaincus (si, si, on nous l'a dit !). - L'impact est .... TRES important tant dans la reduction du nombre de voitures (172 voitures particulieres a Paris déjà, si j'ai bien calculé avec les pourcentages...) qu'en kilomètres parcourus (de 590km/mois a 200km/mois selon les réponses au questionnaire).
Décidement, monter un service d'autopartage devient hype. C'est Nantes qui s'y met, et c'est Métro qui l'annonce : l'autopartage se gare à Nantes. Il s'agit a priori d'une initiative privée, et la Mairie de Nantes mettrait à disposition des places "sur voirie". En revanche, les entrepreneurs attendent quelques jours avant d'en dévoiler les détails et les tarifs, « car tout n'est pas complètement finalisé ». Nantes est une grande métropole régionale, servie à merveille par un beau réseau de transports en commun. Nonobstant l'assez faible densité de population (c'est une agglomération très étendue), il s'agit plutôt d'un bon cocktail pour réussir leur pari. Nous leur souhaitons tout le succès possible !
Je vous présente la dernière recrue de l'équipe des mobizen'k. Eh oui, vous ne revez pas, c'est un lapin ! Il parle, il bouge, et on ne désespère pas de lui apprendre à lire le courrier. Si vous aussi vous avez un lapin, ajoutez le lapin mobizen à vos amis !
Hilarant. Découvert sur Techcrunch, voilà ce à quoi aurait eu l’air la série 24 heures si elle avait été produite il y a 10 ans -sans téléphone portable, PDA, GPS, internet haut débit…. Heureusement que Jack Bauer a attendu un peu pour sauver le monde de manière plus efficace.
Quel rapport me direz vous ? Et maintenant, imaginons le sketche suivant : à quoi aurait ressemblé l'autopartage sans l'internet et le GSM ? Viva la revolucion des technologies sans fil !
La fusion Zipcar+Flexcar (en fait, le rachat de Flexcar par Zipcar...) a fait blogger dans les jours suivants son annonce. Nous voulions vous faire partager un article très intéressant sur carsharing.us dans lequel Dave Brook nous livre son analyse de l'histoire des deux opérateurs américains. En plus de l'article lui-même, on apprend plus de choses dans les commentaires !
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